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Atelier Masques avec les CM2 de Saint-Germain-en-Laye

Classes de CM2 à projet artis­ti­que et cultu­rel,
Ecole pri­maire du Lycée inter­na­tio­nal de Saint-Germain-en-Laye,
Atelier masque

La pre­mière séance du par­cours avec les deux clas­ses de CM2 de l’école pri­maire du lycée inter­na­tio­nal de Saint-Germain-en-Laye a lieu le 11 décem­bre avec Adeline Caron, en charge de la scé­no­gra­phie et des cos­tu­mes sur La Petite renarde rusée.

Armés de leurs ciseaux, de colle, de scotch, de raphia,de boîtes d’œufs, de carton, de papier... les élèves ont pu fabri­quer leur propre masque qu’ils étaient invi­tés à empor­ter avec eux le soir de la repré­sen­ta­tion prévue au Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines, le ven­dredi 19 février.

Les élèves jusqu’à leur venue au théâ­tre voient également Sophie-Nouchka Wemel, soprano et inter­prète de Frantik, du cra­paud, du geai, d’une poule et d’un renar­deau dans l’opéra, ainsi que Gudrun Skamletz, dan­seuse cho­ré­gra­phe en charge notam­ment des dépla­ce­ments des chœurs lors du spec­ta­cle.

Chœurs des renar­deaux et des ani­maux de la forêt et décou­verte de l’animal qui som­meille en chacun de soi cons­ti­tuent le reste du pro­gramme des élèves dans ce par­cours.

Portfolio

Depuis 2014, trois opéras de l’Arcal ont été accueillis par le Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines : Le Retour d’Ulysse dans sa patrie de Monteverdi, L’Empereur d’Atlantis de Viktor Ullmann et Armida de Haydn.
Autour de ces pro­duc­tions, 11 clas­ses du pre­mier et du second degré ont suivi un par­cours artis­ti­que et cultu­rel dans le cadre du dis­po­si­tif « classe à PAC » dans ces établissements des Yvelines : école élémentaire Dumas, le lycée Emilie de Breteuil et le col­lège Les Prés à Montigny-le-Bretonneux, le col­lège Jean Monnet à Feucherolles, le col­lège Debussy à Saint-Germain-en-Laye, le lycée Jean Vilar à Plaisir, le lycée Louis Bascan à Rambouillet, le col­lège Ariane à Voisins-le-Bretonneux.
Chanteurs, musi­ciens, cho­ré­gra­phes, scé­no­gra­phes, dra­ma­tur­ges et confé­ren­ciers ont accom­pa­gné les élèves dans leur décou­verte de l’art lyri­que en lien avec les opéras de l’Arcal, pour un total de près de 100 heures.inter­ve­nants et 80 heures d’ate­liers avec les élèves dans les clas­ses.

En 2016, c’est au tour de La Petite Renarde rusée, et cette fois, en tant qu’artiste asso­cié à la Scène natio­nale. La Scène natio­nale déve­loppe une sen­si­bi­li­sa­tion ambi­tieuse à l’art lyri­que sous toutes ses formes, à des­ti­na­tion des jeunes publics. Sous l’inti­tulé « L’art lyri­que pour tous : un enga­ge­ment fort de la scène natio­nale », le Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines avec l’Arcal, en lien avec les pro­fes­seurs des clas­ses concer­nées, pro­po­sent à des élèves du 1er et du 2nd degrés ate­liers chant, ate­liers théâ­tre à partir des thèmes du livret, décou­verte des ins­tru­ments, concerts péda­go­gi­ques, ren­contres avec les chan­teurs et musi­ciens, répé­ti­tions ouver­tes, appro­che de la scé­no­gra­phie et des cos­tu­mes… autant d’étapes de décou­verte de l’opéra, creu­set de toutes les dis­ci­pli­nes artis­ti­ques, l’art total par excel­lence.

Avec La Petite Renarde rusée, cinq clas­ses issues de trois établissements sui­vent un par­cours en com­pa­gnie d’artis­tes de la pro­duc­tion :

  • l’école primaire du lycée international de Saint-Germain-en-Laye avec deux classes de CM2
  • le collège Philippe de Champaigne du Mesnil-Saint-Denis avec deux classes de 6ème
  • le collège Catherine de Vivonne de Rambouillet avec une classe de 6ème.

Qu’est-ce-qu’une classe à projet artis­ti­que et cultu­rel ?
La classe à projet artis­ti­que et cultu­rel (PAC) (cir­cu­laire n° 2001-104 du 14 juin 2001) permet à l’ensei­gnant (pre­mier ou second degré) de pro­po­ser, dans le cadre à la fois des horai­res et des pro­gram­mes, une expé­rience artis­ti­que et cultu­relle pour tous les élèves de la classe (et non les seuls volon­tai­res). Elle se déroule avec le concours d’artis­tes et de pro­fes­sion­nels de la culture qui inter­vien­nent entre 8 et 15 heures par an. Elle permet une diver­si­fi­ca­tion au-delà des domai­nes tra­di­tion­nels obli­ga­toi­res (éducation musi­cale et arts plas­ti­ques) en s’ouvrant à l’archi­tec­ture, au cinéma et à l’audio­vi­suel, à la danse, au design, à la lit­té­ra­ture, au patri­moine, à la pho­to­gra­phie, au théâ­tre... Elle favo­rise les ini­tia­ti­ves de ter­rain et fait de chaque ensei­gnant un acteur de ce projet dans sa propre classe.

Chaque projet artis­ti­que et cultu­rel est unique car il est le fruit du par­te­na­riat entre un ensei­gnant et un pro­fes­sion­nel de la culture, et qu’il fait appel à l’ini­tia­tive des élèves. La classe à PAC est le contraire du modèle clé en main.

Le rec­to­rat et la direc­tion régio­nale des affai­res cultu­rel­les (DRAC) vali­dent les conte­nus et les finan­ce­ments des clas­ses à PAC. Lancé en 2001, ce dis­po­si­tif est tou­jours d’actua­lité et prend tout son sens dans le cadre du nou­veau plan d’action pour l’éducation artis­ti­que et cultu­relle.

source : site du Ministère de l’Education natio­nale, de l’ensei­gne­ment supé­rieur et de la recher­che

cir­cu­laire n° 2001-104 du 14 juin 2001